dimanche 7 octobre 2007

Les insolites: Oscar, le chat qui annonce les décès!


Oscar est un gentil chat qui semble pressentir la mort des personnes âgées. En effet, quand il se pelotonne contre un pensionnaire de la maison de retraite de Providence, à Rhode Island (est des Etats-Unis), c'est souvent mauvais signe déclare un médecin de l'institution dans le "New England Jounal of Medicine" .
En l'absence d'étude scientifique, on ignore s'il sent quelque chose que les humains ne perçoivent pas ou s'il interprète inconsciemment un ensemble de signes.
"Il ne se trompe pas souvent. On dirait qu'il comprend quand les patients se trouvent sur le point de mourir", dans les quatre heures suivantes, explique le Dr David Rosa. Cette faculté observée dans 25 cas différents a amené le personnel à prévenir la famille désormais quand Oscar s'installait trop confortablement. "Nombre de proches apprécient la compagnie que fournit le chat pour leurs êtres chers mourants", poursuit le gériatre, professeur assistant de médecine à l'Université Brown.
Agé de 2 ans, d'un pelage gris et blanc, Oscar a été adopté lorsqu'il n'était qu'un chaton et a grandi dans une unité du Steere House Nursing and Rehabilitation Center, qui s'occupe des personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer, de Parkinson et d'autres problèmes de santé. Au bout de six mois, le personnel a remarqué que le félin, d'un caractère plutôt solitaire, effectuait sa ronde, comme les médecins et infirmières, reniflant et observant les patients pour s'asseoir auprès de personnes qui mourraient quelques heures plus tard.
Il les détecte mieux que les employés de l'institution, à en croire le Dr Joan Teno, qui prend soin des patients en phase terminale. Elle a été convaincue après avoir cru que le chat s'était trompé: il avait refusé de rester avec une femme qui ne mangeait plus, respirait difficilement et dont les jambes bleuissaient, signes généralement d'une mort prochaine. Mais dix heures plus tard, soit deux heures avant le décès, Oscar a rejoint la patiente.
Sent-il quelque chose de particulier dans les derniers instants des personnes âgées? Interprète-t-il un changement d'attitude du personnel soignant qui l'a élevé?, se demande le Dr Teno.
Pour Nicholas Dodman, qui dirige une clinique du comportement animal à l'école de médecine vétérinaire Cummings de la Tufts University, il faudrait noter soigneusement l'emploi du temps d'Oscar entre vivants et mourants pour tenter d'élucider le mystère. Le chat pourrait simplement être guidé par la recherche du confort, souligne-t-il. AP

Sur Internet:
New England Journal of Medicine (juillet 2007).

Vue sur TF1 aussi, dans une émission passée en octobre 2007.

Pour Jammie Thomas, un mp3 vaudra 9.100 dollars


220.000 dollars (155.631 euros): tel est le prix à payer par Jammie Thomas, une internaute américaine de 30 ans qui a téléchargé 24 chansons sur le Net. Après trois jours de procès, un jury fédéral des Etats-Unis l’a condamnée jeudi 4 octobre à verser cette somme à six maisons de disque: Sony BMG, Arista, Interscope, UMG, Capitol et Warner.L’amende, impressionnante, marque la victoire de l’industrie musicale sur le téléchargement illégal.
La RIAA (Recording Industry Association of America) accusait Jammie Thomas d'avoir partagé illégalement un total de 1.702 morceaux de musique via un compte sur Kazaa. Or l’inspection de l’ordinateur de Jammie Thomas n’a pas pu prouver que le programme de partage P2P était présent sur son disque dur ni que l’incriminée était bel et bien la personne responsable de ce partage illégal.

Le jury n’ayant pu conclure à une violation des droits d’auteurs des fichiers téléchargés, l’amende n’est pas allée jusqu’à 150.000 dollars (106.110 euros) par morceau, comme cela avait été envisagé auparavant.L’internaute a fondu en larmes au moment du verdict. «C'est une femme qui vit de salaire en salaire, et tout d'un coup, elle se retrouve avec un quart de ses salaires à payer jusqu'à la fin de sa vie», a confié son avocat. Ce à quoi la RIAA répond: «Cela envoie le message que télécharger et distribuer nos enregistrements n'est pas sans conséquence.»

En France, Anne-Sophie Lainemmé, une internaute de Rennes, a été condamnée, en 2006, à 1.200 euros d'amende avec sursis et devait verser 2.225 euros de dommages et intérêts après que les gendarmes ont découvert chez elle 1.647 titres musicaux sur son ordinateur, téléchargés en peer-to-peer.

Source: 20Minutes.fr, éditions du 05/10/2007 - 19h00

samedi 6 octobre 2007

Air France demande des comptes aux agences de voyages


Air France a décidé de redresser plusieurs distributeurs qui ont détourné certains tarifs négociés réservés aux entreprises. La compagnie aérienne a mis en place une cellule spéciale pour traquer ces malversations, qui ont déjà entraîné la suspension d'émission de billets pour plusieurs agences.

Notre journal l'Echo Touristique consacre son Evènement d'aujourd'hui aux malversations découvertes par Air France concernant les tarifs négociés. Un certain nombre d'agences de voyages, afin de conserver certains clients affaires ou pour attirer des PME-PMI, leur aurait proposé des tarifs négociés très avantageux. Tarifs qui ne leur étaient pas destinés, mais étaient consentis par la compagnie à d'autres sociétés. Le préjudice pour Air France s'élèverait à plusieurs centaines de milliers d'euros avec certains distributeurs qui ont érigé cette pratique frauduleuse en système. Plusieurs réunions avec des représentants de la Commission Air du Syndicat national des agences de voyages (Snav) ont déjà eu lieu sur cette affaire, qui a été étouffée par des professionnels soucieux de ne pas jeter l'opprobre sur toute une profession. Air France, qui estime pour l'instant à une vingtaine le nombre de points de ventes qui aurait fraudé, a toutefois mis en place depuis cet été une cellule spéciale au sein de laquelle 3 personnes traquent à plein temps ces pratiques irrégulières.

Source: L'echotouristique

jeudi 4 octobre 2007

iPhone : Apple et Orange ne sont pas sur la même longueur d'ondes


Les négociations entre Apple et Orange, l'opérateur qui distribuera l'iPhone en France, buttent sur le partage des recettes générées par le combiné multimédia d'Apple. Le magazine Challenges fait état de désaccords sérieux entre Apple et son partenaire exclusif pour la France, Orange. Les deux parties sont en négociations mais buteraient toujours sur le montant de la commission reversée par l'opérateur au fabricant californien.

Les conditions imposées par Apple à ses partenaires exclusifs pour la commercialisation de l'iPhone sont atypiques. « C'est la première fois qu'un constructeur exige le tiers des revenus de l'opérateur en échange de l'exclusivité d'un produit », a déclaré à l'hebdomadaire Jean-Pierre Champion, le président de The Phone House, distributeur de produits télécoms. « Avec les autres téléphones mobiles, nous décidons des applications qui seront utilisées et nous définissons l'offre de services.

Mais avec l'iPhone, c'est Apple qui décide quels produits et quels services peuvent être installés sur l'appareil », expliquait récemment le vice-président d'AT&T, Mark Collins. Apple craint de perdre sa commission Au Royaume-Uni et en Allemagne, Apple a signé avec O2 et T-Mobile et ses exigences n'ont pas posé de problèmes. En France, la situation est plus délicate.

La législation en vigueur obligerait Orange à vendre, à côté des iPhone avec abonnement, des iPhone sans abonnement au prix fort, ce qui permettrait aux acheteurs d'activer leur ligne chez un autre opérateur, et priverait Apple de toute commission sur les revenus issus de son accord avec Orange. De plus, Apple ayant interdit à ses partenaires de commercialiser l'iPhone avec une subvention, ce dernier, qu'il soit avec ou sans abonnement, serait au même prix. Apple n'a pourtant pas à se plaindre, la firme a vendu un million d'iPhone en dix semaines. La moitié des détenteurs de l'appareil seraient de nouveaux clients, qui dépensent bien plus que la moyenne des abonnés. L'iPhone, qui regroupe les fonctions d'un téléphone portable, d'un agenda électronique, d'un baladeur numérique et d'un navigateur internet devrait arriver en France pour la fin novembre, il sera vendu 300 euros.

Mobile, la division mobile de Deutsche Telekom, a annoncé mercredi qu'elle vendrait les iPhone en Allemagne à partir du 9 novembre pour 399 euros, sans en dire beaucoup plus sur l'accord conclu avec le groupe américain. En Grande-Bretagne, Apple a signé un accord de distribution avec l'opérateur mobile britannique O2, filiale de l'espagnol Telefonica, et le distributeur Carphone Warehouse. Il sera vendu en Grande-Bretagne à partir du 9 novembre, au prix de 269 livres (387 euros) TVA comprise. L'appareil est annoncé pour la fin de l'année en Belgique. Mobistar, filiale d'Orange en Belgique serait logiquement pressenti pour distribuer le gsm multifonction. C.L